Syndicats de l’Enseignement Fondamental et Secondaire
Déclaration
Le personnel éducatif (enseignants, inspecteurs et vacataires) souffre de conditions tragiques qui ne cessent de s’aggraver et de se complexifier sans que les gouvernements successifs ne réfléchissent à des solutions radicales, ou du moins à les alléger !
Face à cette amère réalité, les syndicats de l’éducation tirent toujours la sonnette d’alarme sur un pays qui prive ses élites d’une vie décente et ceux qui façonnent les esprits des générations montantes, et peinent à imposer leurs revendications légitimes à travers: parfois des déclarations et des manifestations, et par le dialogue et la persuasion avec des arguments convaincants à d’autres moments. Le dialogue de l’année scolaire écoulée en a été le dernier, et il a discuté de l’augmentation des salaires et des primes, et l’octroi de logements décents aux travailleurs de l’éducation et de mettre fin aux injustices chroniques des travailleurs du secteur, ce dialogue dont le ministère hésite à signer les derniers procès-verbaux jusqu’à la rédaction de ce communiqué. Au début de la nouvelle année, le ministère de l’Éducation et de la Réforme du Système Educatif a montré son mépris envers les travailleurs du secteur et sa résistance à leurs revendications, après avoir interrompu les procès-verbaux du dialogue, il a transféré arbitrairement des centaines d’enseignants (note de service n° 759 du 04/10/2024) qui n’a pas tenu compte de leur situation et n’a pas impliqué les syndicats de l’éducation dans le processus, a fixé les normes qui ont été appliquées et ne les a pas consultés dans cette étape comme l’exigent la transparence et la bonne gestion, tout refusant les permutations, qui sont considérées comme le principal moyen de régler la situation de certains enseignants. Les mesures désastreuses ne se sont pas limitées aux enseignants, mais ont également affecté des projets de réforme comme l’École républicaine, en adoptant des exceptions injustes et en ralentissant les procédures accompagnant l’établissement d’une école républicaine inclusive à tous les Mauritaniens, le ministère a enseveli le projet de valorisation du métier d’enseignant, et a saboté les indemnités d’éloignement de ces bénéficiaires.
C’est pourquoi nous, syndicats de l’enseignement du fondamental et du secondaire en Mauritanie, annonçons à l’opinion publique nationale ce qui suit :
1. Nous imposons la nécessité urgente de signer le procès-verbal du dialogue bloqué et nous mettons en garde le ministère contre la procrastination et le retard dans sa signature.
2. Mettre fin au préjudice subi par les enseignants transférés arbitrairement dans la tristement célèbre note de service (0759).
3. La nécessité de lever immédiatement la fermeture de la porte aux permutations entre enseignants.
4. – Compléter immédiatement les démarches pour que les prestataires de l’État bénéficient de toutes les allocations (indemnité de craie, allocation de logement, allocation de transport urbain et allocation d’ameublement).
5. Organiser le quatrième concours de titularisation les prestataires de services éducatifs restants avant la fin du premier semestre de l’année académique 2024-2025, organiser un concours pour compléter les inspecteurs de l’enseignement fondamental suspendu depuis 2007, et le décaissement immédiat de la prime d’encadrement due depuis janvier 2022 de manière rétroactive, et en révisant la prime spéciale des inspecteurs de l’enseignement du fondamental, momifiés depuis 2007.
6. Publier d’urgence des décrets des cycles pour l’enseignement du fondamental et secondaire.
7. Transmission de l’arrêté n° : 356 du : 09/05/2024 au ministère des Finances.
8. Réparer ceux qui ont été opprimés par la violation de l’indemnité d’éloignement au cours des derniers semestres de la dernière année scolaire.
Nouakchott :
Jeudi 20 Rabi’ al-Thani 1446 AH
Le 24 octobre 2024
Syndicats signataires :
1- Syndicat National de l’Enseignement Secondaire (SNES)
2-Syndicat National de l’enseignement Publique (SNEP)
3- Fédération générale des travailleurs de l’éducation
4-Le Syndicat de l’Education Nationale
5-Le Syndicat Mauritanien des Enseignantes
6-Le Syndicat National de Défense des Droits des Enseignants
7-Association des directeurs d’écoles de Nouakchott
8-Le Syndicat national des enseignants principaux.
9- Syndicat National des Inspecteurs de l’Enseignement Secondaire et Technique.
10-Syndicat National des Enseignants
11- Le Syndicat Indépendant des Conseillers Pédagogiques
12- Syndicat des Maîtres Enseignants (Nimr)
13- Le Syndicat général des travailleurs de l’enseignement public et des médias
14- Le Syndicat Indépendant des Enseignants de l’Enseignement Secondaire (SIPES).
15- Syndicat national des enseignants (NTU)
15- Syndicat de protection des enseignants
17- Alliance des Professeurs Mauritaniens (TAM)
18- Association des directeurs d’école de Mauritanie
19 – Syndicat Libre des Enseignants Mauritaniens – SLEM
20 – Syndicat de l’Éducation Libre
21 – Syndicat Professionnel des Conseillers de l’Enseignement Secondaire
22 – Union Nationale pour l’Education fondamentale
23 – Syndicat Libre pour la Protection des Enseignants Principaux
24 – Syndicat des Inspecteurs des Départements Educatifs pour l’Enseignement fondamental.
25- Le Syndicat National Indépendant des Enseignants (SNIDE)
26 – Syndicat des professeurs scientifiques de l’enseignement secondaire.
27 – Syndicat national pour l’avancement des enseignants.
28 – Syndicat des Directeurs des études.
29- Le Syndicat National des formateurs des Ecoles Normales
30- Syndicat National des Directeurs d’Ecoles Publiques
31_ Syndicat des Enseignants de Mauritanie SEM
32- Association des directeurs d’écoles publiques de Mauritanie
33- Union Mauritanienne du Mouvement d’Éducation de Base.
34- Union pour la titularisation
35 – Syndicat des Attachés Administratifs.
36 – Syndicat des professionnels de l’éducation.
37- Le Syndicat National des Conseillers Pédagogiques de l’enseignement fondamental.
38 – Syndicat des directeurs d’écoles de l’enseignement fondamental
Poster un Commentaire