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Les honorables enseignants ont clôturé aujourd’hui, mercredi 22 novembre, à six heures du soir, le deuxième étape de leur mouvement en faveur des droits de l’enseignant pour cette année scolaire, dans le silence suspect et persistant avec lequel le ministère de l’Éducation nationale et de la Réforme du système éducatif a fait face aux revendications des enseignants, le premier représentant a l’habitude d’ignorer ce secteur défaillant qu’il suit chaque fois qu’ils sont assiégés par des revendications justes en matière de droits de l’enseignant.
Cette deuxième étape de lutte dans ce chapitre a été caractérisée par une réponse globale à l’appel aux droits, traduite par des taux de grève élevés qui ont dépassé 90 % dans certains régions, ainsi que par de nombreuses manifestations qui ont inclus les capitales des régions et se sont terminées par la manifestation de Nouakchott.
C’est une occasion qui nous appelle une fois de plus à saluer chaleureusement les masses d’enseignants honorables qui ont répondue l’appel. Exprimant leur ferme adhésion à l’option de la lutte comme seul moyen de reconquérir leurs droits, ils se sont ralliés à leurs revendications fondamentales, représentées en bref par une augmentation rémunératrice et significative des salaires et indemnités des enseignants, avec un accès complet et équitable à un logement décent équivalent à leurs homologues du reste des secteurs, en plus de régler les injustices manifestes du système à l’égard du personnel éducatif par rapport au reste des employés .
*Aux honorables enseignants*
Notre Union syndicale, rappelant ces revendications urgentes et unanimes, appelle le ministère de l’Éducation nationale et de la Réforme du système éducatif à ouvrir des négociations sérieuses, franches et utiles avec le spectre syndical en lutte afin d’assurer la poursuite du processus éducatif en conditions appropriées et pour éviter de nouvelles tensions dans lesquelles les élèves, et après eux le pays tout entier, seront les plus grands perdants en raison de la persistance de l’injustice et de la marginalisation de l’enseignant.
Nous, au sein de l’Union des Syndicats Mauritaniens de l’Éducation (USME), réaffirmons notre conviction que la voie de la réforme de l’éducation passe inévitablement par l’élimination de l’injustice à l’égard des enseignants. Le syndicat a accepté de poursuivre et d’intensifier le mouvement des droits de l’enseignant à moins qu’il ne perçoit une volonté sérieuse de répondre aux revendications légitimes, loin des procrastinations et des slogans vides de sens.
*C’est une lutte jusqu’à ce que tous les droits soient obtenus.*
*Vive l’Union des Syndicats Mauritaniens de l’Éducation*
*Nouakchott 22/11/2023*
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*Bureau Exécutif de l’Union des Syndicats Mauritaniens de l’Éducation (USME)*
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